Bénin : Supposée démission du Bloc Républicain à Zagnanado

Rivalités, coups bas, clashs à Zagnanado : Victor Aholoukpè, une estime de soi négative

Emporté par les schémas de pensées négatives, le vétéran de la décentralisation semble briser naïvement, le cycle de sa vie politique. Et c'est bien un geste maladroit et vulgaire à conséquences perceptibles diverses dans l'avenir 

En effet, sous la pression de la fatalité, les choses semblent aller rapidement avec Victor Aholoukpè deuxième adjoint au maire de Zagnanado , sans entrain, sans conviction ou non volontairement. 

Affamé de gloire, l'ex conseiller élu du bloc républicain en provenance de l' arrondissement de Don -Tan n'a pas hésité , il y a quelques  jours, à dévorer aussi l' homme qui est en lui. ''' Il est vraiment honteux d'être sans honte''', dit un adage africain.

Ayant des fourmis dans les jambes, le démissionnaire en quête de chapeau de protection, a cru trouver refuge au parti de la vague jaune, l'Upr. Mais c'est un ralliement sans éclat, une fuite politique sans dignité.

La vérité est comme une eau froide qui fait mal aux dents malades. Ce départ synonyme d'une pure gesticulation de la période pré-électorale à dessein d'agiter la scène politique, n'ebranle personne.

Et même prétendre rejoindre l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), présenté dans les médias sociaux comme un “acte fort de repositionnement”, apparaît plutôt comme un non-événement voire une fuite en avant 

Plus secret pour personne que  l'homme politique, est  aujourd’hui en perte de repères et semble davantage agit sous le poids de ses échecs personnels que par conviction idéologique.

En disgrâce au sein de sa communauté, le transfuge  désormais bien seul. Isolé, rejeté, et pressé par l’approche des prochaines échéances électorales, a préféré tenter un repositionnement de façade. Une tentative de se refaire une santé politique, mais sans souffle ni sincérité. L’argument d’un “enracinement du parti” dans la commune paraît bien léger face à la réalité du terrain.

Son ralliement à l'Upr, loin d’être un mouvement collectif fort ou structuré, ressemble davantage à une escapade personnelle, empreinte de peur et d’instabilité. 

Même les quelques conseillers qui l’accompagnent donnent l’impression d’avoir suivi sans  entrain, sans enthousiasme et sans véritable volonté. C’est là un épisode typique d’une certaine classe politique : quand les convictions flanchent, les postures prennent le relais.

Mais comme le dit si bien un proverbe populaire : “Il est vraiment honteux d’être sans honte.” Les populations de Zagnanado, elles, n’ont pas la mémoire courte. Et en politique, tôt ou tard, les comptes se règlent dans les urnes.

Cobra Akpoyeton